lundi 28 février 2011

إنفصام! إنفصام! حتى تسقط الثورة!

http://kibla.over-blog.com/article-13150028.html


إعتصام! إعتصام! حتى يسقط النظام!

إقتصاب! إقتصاب! حتى تسقط العظام!

إعتظام! إعتظام! حتى تسقط القصبة!

إنتصاب! إنتصاب! حتى تسقط العُصبة!

إعتصاب! إعتصاب! حتى تسقط العورة!

إنفصام! إنفصام! حتى تسقط الثورة! ... و يجينا الثور.

mercredi 23 février 2011

Free Libyan People!

Francophobie tunisienne, tunisophobie française

Combat du Giaour et du Pacha, Eugène Delacroix


Dans la crise actuelle qui ébranle les rapports entre le gouvernement français et la société civile tunisienne, j'aimerais proposer quelques points concrets à adopter sans aucune prétention d'analyse ni de théorisation, mon but étant de vulgariser et d'être dans l'action. Il va sans dire que le gouvernement français présente quelques symptômes fascistes (Faut-il rappeler que l'idéologie fasciste a été conçue en France à la fin du 19e siècle, mais que la société française n'a jamais cédé à celle-ci?). A cause des positions symptomatiques de ce fascisme des officiels français à l'égard de la société civile tunisienne, on remarque dernièrement la montée d'une certaine francophobie en Tunisie. Toutefois, il ne faut pas tomber dans le piège du racisme, car en France, il y a avant tout une société civile avec des gens ouverts et qui aiment la Tunisie, ensuite il y existe certains médias intègres et qui ont fait un excellent travail de couverture avant et après le 14 janvier. Au lieu donc de céder à la haine et de rejeter la culture française en bloc, les Tunisiens, afin de poser un geste concret et de diminuer l'influence des pouvoirs politiques et économiques français, doivent:

- Arrêter d'acheter les marques de voitures françaises (les sud-coréennes et les japonaises sont disponibles et le rapport qualité-prix est meilleur).

- Boycotter Air France et les marques françaises de vêtements, nourriture, électro-ménager, etc.

- Ne pas s'inspirer du modèle de laïcité à la française qui est tout sauf laïc, car il réprime les différences culturelles et cultuelles au nom de valeurs républicaines intégristes (les modèles turc et anglo-saxons ont démontré leur efficacité).

- Tenter d'influencer, après les élections legislatives et présidentielles en Tunisie, ses représentants politiques afin de chercher d'autres partenaires économiques, tels que la Turquie, le Brésil et l'Inde.

Par ailleurs, il serait vain de rejeter la langue française, car cette dernière non seulement ne représente plus la France - Elle est un vecteur dans tout le monde francophone (Afrique subsaharienne, Suisse, Belgique, Canada, Caraïbes, etc.) - mais elle est aussi un butin de guerre comme l'a dit Kateb Yacine. Et au lieu d'exclure une langue, il vaut mieux la sauvegarder comme une richesse et conquérir d'autres langues, telles que l'anglais, l'espagnol, etc tout en gardant bien sûr l'arabe comme principale langue.

Après cette série d'«injonctions» qui relèvent du registre passif consistant à la fois à rejeter et adopter, il faut que le citoyen tunisien commence sérieusement à songer à une société qui serait productive pour ne plus se contenter de boycotter tel produit et de consommer tel autre, car seule une société productive peut s'affranchir de toute sorte de colonialisme.

samedi 19 février 2011

اللّائكيين، الماسونيين، الكفار

Libé
أهوما اللّائكيين، الماسونيين، الكفار إلّي تخدّم فيهم فرنسا، إسرائيل و أمريكيا بش يبدّلونّا هويّتنا العربية و الإسلامية إلّي لازمها تقعد هي هي. و هالطرحة الفسّاد، الفاسقين، العاهرات، الشواذ، إلخ بش يمشيوا بعد المظاهرة يشمّو و يعملو برتوز (جنس جماعي). لازم نعملولهم ضربة «لبّيك اللّهم لبّيك».

vendredi 18 février 2011

وين ماشّيين؟


http://blackrep.wordpress.com/category/events/

عروق الدكتاتورية مازالت و قاعدة تنظّم في أمورها من طمس الأدلّة و الوثائق المدينة ليهم.
تكنوخراطيين يأمّنو في مصالح و ثروات السّراق الكبار و المتوسّطين إلّي مازالو بتعيين تجمّعيين في مناصب حكومية.
بوليسية يستبلهو في العباد و عاملين رواحهم خاطيهم.
معارضين من نهارة إلّي شدّو بليّصة و حطّو ترمهم على كراسي الحكم و لّاو يبخّرو بريحة المعارضة.
في نفس الوقت شنوّة إلّي قاعد يصير؟
موظفين و إطارات يطالبو بالزيادات في الشهرية و البلاد إقتصادها يحتضر.
إنتهازيين قاعدين يسرقو،
يبيعو و يشريو، يقسّمو في أراضي مش متاعهم و يبنيوا.
جماعة منصّبين رواحهم حماة الحمى و الدّين و يسكّرو في الكارتيات و هادّين عالبيران.
قسّ مسيحي مذبوح.
واحد ينادي بالحرّيات الفردية و لّى يحسّ في روحو منبوذ و ردّوه يدافع عالفساد و الإنحلال الأخلاقي.
وين ماشّيين؟
علاش هكّة؟
وينو المجتمع المدني إلّي بش نبنيوه مع بعضنا، الناس الكل اليد في اليد بإختلافاتنا الفكرية و الإيديولوجية و التربوية و المعتقداتية و الذاتية و البيدونية؟

lundi 14 février 2011

La dictature métaphysique



Au moment où des pestiférés appellent à l'instauration d'une théocratie, en Iran, cette même théocratie voit ses fondements (mais aussi ses fendements) ébranlés. Seraient-ce les derniers soubresauts d'une dictature métaphysique?


vendredi 4 février 2011

Mon Égypte



Mon Égypte, comment te raconter ma passion?

Je ne sais plus aligner les mots, si ce n’est une impression, une douceur, l’espace d’un souvenir, une lueur, le temps d’un désir.

Je t’ai connue il y a quelques années. Ton premier visage austère m’a un peu rebuté.

Cette masse uniforme m’a laissé interloqué.

Excepté tes taxis noir et blanc, ce n’est pas l’Égypte que j’ai connue dans les livres, les films et les feuilletons. Mais c’est bien une Égypte vivante, attrayante, sensuelle, sublime que tu offres au regard à force de pénétrer dans tes recoins, rues et foyers.

Tu es généreuse malgré ta pauvreté,

Splendide malgré tes rides,

Belle et fière malgré tes cicatrices.

Alexandrie est une cité d’or qui ne dort jamais. Traverser ses rues est un art bien local, manger dans ses resto populaires est un privilège. Sa lumière blanche me fait voir ma Méditerranée bien aimée. Sa côte est limpide malgré la densité et ses habitants ne lui tournent pas le dos malgré la morosité. Ses couples s’approprient la longue corniche et se pavanent en amoureux. Un romantisme plane dans l’air. Ses cafés sont mon univers, sa bibliothèque, joyau de l’humanité, m’envoûte.

Le Caire est orgueilleux, ses pyramides, gardées par des chameaux sous policiers en mitraillettes, sont indétrônables, mais pas ses Pharaons.

Ses rues encombrées laissent libre cours à l’anonymat, ses marchés colorés exhalent le parfum des mangues, du karkadi et des harankach. Son musée est un infini, un abîme historique sublime, une descente aux paradis. Ses momies vous regardent et vous laissent pantois.

Les cabarets des Saoudiens sont légion et les danseuses, loin de ressembler à celles de tes films, Égypte, sont de latex déshabillées. Plus on leur lance de l’argent, plus leur déhanché s’accentue et plus la foule exulte. Un spectacle pour les gens du Golfe dont le corps de la femme est un haut lieu de l’infâme.

Égypte! Qu’elles sont belles tes façades, couleur-terre, mais jamais ternes, tantôt ocres, tantôt jaunes. Tes checkpoints m’ont un peu intrigué, mais tes habitants ne peuvent circuler en toute liberté. J’étais plus libre qu’eux parce qu'étranger. Quelle aberration! Un Alexandrin de 18 ans m’a confié que son rêve était de visiter la mer Rouge. Je me suis senti mal en lui disant que j’y irais. La même sensation m’a envahi quand ta police a voulu me laisser passer avant la centaine d’étudiants qui faisaient la file pour entrer à la Bibliotheca Alexandrina. Mais je ne t’en ai pas voulu. Je savais que tu n’y étais pour rien.

Cap sur le Sud, cette immensité sans merci, ce cloître infini où s’étendent, à ma droite, le sable d’un désert rougeâtre parsemé ça et là de puits de pétrole et d’éoliennes russes; à ma gauche, l’eau limpide et foisonnante de la mer rouge.

Égypte! Tu sais être toi-même et différente, ouverte et fermée, crainte et désirée à la fois.

Ton Sud est muet, mais son silence est parlant. Ses gens ont l’air résignés, mais savent où aller.

Comment te raconter ma fierté quand un gardien, pensant que j’étais égyptien, m’a refusé l’entrée de l’hôtel. À ce moment-là, j’aurais voulu lui dire que je l’étais, mais je savais que ce n’était pas de sa faute, ni la tienne non plus.

En échange de quelques guenihs, un policier a proposé de garder mes valises le temps d’aller prendre un café. Il fait des heures supplémentaires à sa manière et je ne pouvais pas lui en vouloir.

Égypte, tu me manques et ta blessure aujourd’hui me bouleverse. Tu cries, je sais, tu veux briser tes chaines, je sais, et c’est douloureux. Il faut le faire, il est temps que tu accouches d’une nouvelle Égypte, car tes pharaons t’ont trop malmenée et tu as besoin de te recréer. Ça va faire mal, mais tu ne te porteras que mieux, crois-moi et je reviendrai te voir avec ton nouveau né.