Apollon le prend pour un simple récipient;
Agrippa lui confère un statut supérieur;
la Bible le nie et lui substitue la côte d'Adam;
l'Église en fait un objet infâme;
dans le Coran, il est une terre fertile à labourer;
Rabelais l'érige en mur contre les invasions;
Lautréamont en fait la porte de la torture,
Courbet le nomme origine du monde;
Freud l'analyse comme négativité, absence de phallus;
Rank le rétablit en porte de sortie du paradis perdu, lieu du trauma originel;
Mauriac le craint et le qualifie d'abjection;
Eve Ensler le fait monologuer;
Almodovar réduit l'homme et l'y fait réintroduire;
Lichtenstein le pourvoit de dents et le transforme en tueur;
Lars Von Trier le filme en pleine automutilation, etc.
Qu'on le chérisse ou bannisse, il demeure stoïque, toujours-là, parce que c'est de lui que les humains viennent et c'est à travers lui que les hommes désirent retourner à leur paradis perdu. Vénérez-le ou haïssez-le, mais n'oubliez pas qu'il appartient à quelqu'un, à une personne qui le porte bien et qui doit en être fière.
Et quand Birkin chantait qu'elle avait les clés du paradis, parlait-elle du vagin? Je crois que oui et ton texte résume bien ce que peut mais aussi doit inspirer aux hommes le sexe de la femme... mais c'est elle qui en a les clés.
RépondreSupprimerLa clé du paradis, de par sa forme et sa fonction, serait plutôt le complément de la porte du paradis, son partenaire et son complice, une altérité nécessaire.
RépondreSupprimerEvidemment, le phallus en s'insérant dans l'histoire découvrira une de ses fonctions.
RépondreSupprimerTout le monde a basculé ces jours-ci dans "l'origine de la vie", tu l'as bien présenté Alulu, un joli tour d'horizon... Quant à la clé, heureux qui a un passe-partout, ou malheureux, c'est selon...
RépondreSupprimerBonjour Ferrrrr, cela ressemble fort à un complot américano-sioniste qui vise à changer nos sociétés de l'intérieur en dépravant leurs moeurs et nous ne sommes (les blogueurs du vagin) que des chevaux de Troie...
RépondreSupprimerتاشبيكم ضبّعتو ياجماعة ولاّ شنوّه .. بربّي فهمني يا علولو آخي فمّا هالنّهيرين ذكرى عالمية ولاّ فعاليات إقليمية ولاّ أيام وطنية .. للإحتفاء إبـسي فرج ولاّ السخانة عاملة بعمايلها على البلوغوسفار التونسية؟ الحق ما فهمتش جمعة كاملة كلّ ما نحلّ "التونبلوغ" نصبّح على منظر سي فرج يكشّخ .. هو ربّي يبقّيه سي فرج ما عندي شي ضدّو .. اتبقّينا يا خويا ربّي يبقي السّتر عليه زاده و الله لا يكشفلنا حال ! هههه
RépondreSupprimerexcellent post!
RépondreSupprimerje suis sous le charme :)
Merci EL Pink.
RépondreSupprimerIl demeure stoïque.. Il n'y a pas de doute la dessus.. Merci de l'avoir rappelé. Et merci pour ce bel hommage.. Enfin,,, merci pour lui :)
RépondreSupprimerSi je puis me permettre, je voudrais juste ajouter ce charmant petit extrait du roman « Lulli » de Roman Mann:
RépondreSupprimer« Ce n'est pas grand-chose pourtant. Un vagin.
Presque rien, un vide sidéral entre les parois humides d'une grotte sombre. Une excavation improbable et creusée dans les chairs. Des plis et des replis... et des replis encore. Des chairs dentelées, bistrées, qui abritent, renferment et libèrent la fragrance obsédante et chaude des sucs - perles qui suintent lentement dans l'intérieur secret de ce puits profond de chair, de sueur et de sang.
Un peu plus que rien en vérité. Loin toutefois de l'idée magnifiée qu'on s'en fait, cette idole qu'on adore et qu'on craint. »
Ils sont bien là mes commentaires, pourtant :))
RépondreSupprimerC'est juste qu'il faut ouvrir la fenêtre en cliquant sur "Enregistrer un commentaire" pour les voir. Cela doit être un bug sur blogger. Ils finiront bien par apparaitre :D
Merci à toi. Je suis enchantée :)
Merci Mayday, c'est Blogger qui déconnait. Ton commentaire enrichit le texte.
RépondreSupprimer