dimanche 18 septembre 2011

Impasse électorale pour les Tunisiens du Canada ou comment un Etat de droit peut incarner en toute justice l'injustice à l'état pur.


A moins d'une jurisprudence, il est impossible de tenir les élections de la constituante tunisienne sur le sol canadien. La raison du refus est simple: Le Canada ne doit pas être la circonscription électorale d'un autre pays. Il n'y a donc ni machination ni complot. Il s'agit simplement d'application des lois et comme le Canada est un Etat de droit, et bien, voilà ce que cela donne.

Toutefois, laissons de côté l'aspect juridique et prenons l'affaire d'un point de vue moral, parce que nous ne sommes pas que des êtres captifs des lois et parce qu'il y a aussi l'esprit de la loi, comme le veut Montesquieu. Cette même logique d'Etat de droit et de séparation des pouvoirs fait qu'un grand bandit, BT, est réfugié ici avec tout le pactole sans risque de se faire extrader, et en même temps, on refuse aux citoyens tunisiens résidant au canada de voter pour une constituante qui marquera plusieurs décennies de l'avenir de leur pays. Belle impasse! La justice nous joue parfois de mauvais tours.

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