vendredi 16 décembre 2011

Les malfrats de Ben Ali vs les schizophrènes d'Ennahdha


Marzouki dit aux officiels français qu'ils n'ont plus à faire à des malfrats en parlant de l'ancien régime tunisien. Je veux bien le croire, mais ces malfrats ont laissé la place à, tenez-vous bien, un terroriste à la tête du gouvernement, spécialiste en explosifs et sujet à des hallucinations auditives (il qualifie son propre discours de divin), un schizophrène comme ministre de l'enseignement supérieur, un salafiste ministre des affaires religieuses, un fasciste ministre des affaires étrangères qui de surcroît est le gendre du théologien et chef du parti de dieu, etc.


mardi 13 décembre 2011

Ben Ali VS Marzouki

Il faut le dire quand même, malgré plusieurs points litigieux dans son discours et des applaudissements qui n'inaugurent rien de bon. Au niveau sémiotique, on est passé d'un président gominé, maquillé et lifté, aux yeux de poisson qui fixe désespérément le téléprompteur pour vociférer des propos vides; à un président sans cravate, sans téléprompteur, sans fioritures, bien articulé et dont la voix n'est pas vide d'émotion. Bien que ce rôle soit vide, il faut le reconnaître, le pays vient de faire un petit pas vers un Etat de droit réaliste. Puisse la sémiotique refléter une sémantique, la rhétorique et le pathos rendre compte d'un logos démocratique.