mercredi 30 juillet 2008

رئيسنا العزيز زين العابدين بن على

رئيسنا العزيز زين العابدين بن على, صانع التغيير, صاحب التّحوّل المبارك, منجز المعجزات, قاهر الصّعوبات, زين الموجودات, كبير المخلوقات, ملوّن الأرزاق, يا أرحم الرّاحمين يا زين العابدين, أصلح حالنا و فرّج كروبنا, زهّر إقتصادنا و نمّي ذكائنا, كثّر أموالنا و نوّر طريقنا يا زعيمنا, يا قائدنا الأعظم, يا أمير المؤمنين لبّيت رغبتنا و إستجبت لندائنا بقبولك للمنصب الذي لا يجيده إلاّا أنت, الحيّ القيوم. شكرا و ألف شكر على التّضحيات الجسام و عقبال المئة سنة حكم.

lundi 28 juillet 2008

نعي


صورة أخذتها لمكتبة ألكسندرينا
يوسف شاهين توفى و ماتت معاه ثقافة كاملة. يوسف شاهين توفى و الغرب تكلّم عليه أكثر من العرب. هيّ نقطة زايدة لكن فيها يكمن الفرق الشّاسع, البون المتزايد. تفكّرت لمّاكنت في الإسكندريّة, مسقط رأس المرحوم و سألت بعض المثقفين عنّو. جاوبوني بإقتظاب و قالولي إلّي أّفلامو مش مفهومة و زيد هوّ... عرفتهم علاش يحكيو, عرفت إلّي الثقافة العربيّة ماتت و ممكن ماز ا لت ما تولدتش.

jeudi 24 juillet 2008

Le tube de l'été

Ça y est, je l'attendais patiemment, c'est pour quand, c'est pour quand le tube de l'été, le morceau qui te bouffe les oreilles tout l'été, et bien je l'ai enfin trouvé. Cliquez sur le titre pour l'écouter.

في مهبّ الريح


قريحتي منّت عليّ بأمنية, كتبتها فقبظت عليّ كقبظة الليث في مهبّ الريح

mardi 22 juillet 2008

Karadzic et Bush

Karadzic, l'ex-leader des Serbes de Bosnie a été arrêté et sera jugé pour ses crimes commis contre des milliers d'innocents. C'est pour quand l'arrestation et le jugement de Georges W. Bush, celui qui a fait 100 fois plus de victimes que Karadzic?

lundi 21 juillet 2008

L'HOMME EST-IL FONDAMENTALEMENT BON, MAIS CORROMPU PAR LA SOCIÉTÉ? OU EST-CE LE CONTRAIRE?



Cette vidéo a été téléchargée à partir du site de l'Association israélienne de défense des droits de l'homme B'Tselem




Décidément, le débat entre Hobbes et Rousseau ne s'essouffle pas

هذا ما رأيناه فما بالك بالمخفي

vendredi 18 juillet 2008

Chien gaiouri

Chien gaiouri, chiens arabes

Le chien du couple de touristes allemands a de plus en plus de mal à circuler parmi la foule démente,
à se faufiler entre les jambes de la marée humaine qui déferle sur le trottoir où sont jonchées les étales des échoppes de l’artisanat, les attrape-touristes.
Le chien, essoufflé, essaie d’accélérer, traîne parfois, gêné par ces gens bruyants et par cette foule tonitruante.

Il n’en peut plus, la canicule lui brûle la tignasse, c’est du jamais vu.
Ici, tout est différent, les odeurs, la chaleur, le manque d’eau, les mouvements, etc.
Il est stressé, mais de peur de perdre ses maîtres, il prend son courage dans ses pattes et tente de tenir le coup.

Tout d’un coup, le pire arrive.
La dame échappe la laisse, et le chien se perd dans la foule.
Il jappe par petits coups, mais semble déjà loin.
Il se met à courir, mais ne prend pas la bonne direction pour se retrouver, quelques rues plus loin, dans un coin vide.

Il y a bien trop d’odeurs pour qu’il puisse détecter celles de ses maîtres.
Epuisé et découragé, mais surtout apeuré, il se cache derrière une grosse poubelle exhalant une odeur nauséabonde qui lui fait oublier le parfum de son shampooing et l’odeur de sa loge enrobée de satin dans lequel il avait l’habitude de se rouler avec le plus grand plaisir.

Soudain, deux chats dont un sans queue surgissent de la poubelle et bondissent à ses côtés.
Le plus gros des chats, un matou, le lorgne et lui montre ses dents. Le chien, effrayé, recule et pousse un petit cri de secours.
Le chat avance et le chien comprend le message. Il faut qu’il dégage de là.
Il n’est pas sur son territoire. Alors, il court, il court, lâche ses pattes au vent malgré l’exténuation, jusqu’à ce qu’il atterrisse dans un hangar abandonné.
Là, il peut se reposer en toute paix. Mais le calme ne dure pas longtemps.

A peine ferme-t-il les yeux, qu’un aboiement terrifiant retentit dans ce terrain vague.
Il ouvre les yeux et son cœur bondit et faillit s’arracher de sa loge.
Quatre chiens très maigres mais coriaces l’entourent.
Ils le regardent en se demandant ce que peut bien être ce genre d’animal.
C’est comme un chien sans l’âme d’un chien.
Le chef du groupe est un mâtin borgne qui perdit un œil lorsqu’il sauta sur la fesse d’un homme en short, le mordit et ne voulait pas le lâcher, les gens vinrent et un d’entre eux qui portait une carabine à oiseaux lui tira un coup.
Personne n’avait compris pourquoi le chien attaqua avec hargne le pauvre monsieur. Certains disaient qu’il serait atteint de rage, d’autres arguaient que le monsieur l’avait peut-être provoqué, mais il y en eut un, un vieux professeur de philosophie, qui attestait d’une crise existentielle canine.
Ce borgne s’avance à pas décidés et fait le tour de la bête apeurée de voir de telles créatures qui sentent fort et dont le regard lui transperce la rétine.
Le chien arabe s’approche de lui d’un coup et commence à lui renifler le derrière.
Les choses se sont déroulées très vites.
Les quatre chiens ont tiré leurs coups et abandonné le pauvre touriste pour repartir d’où ils sont venus, c’est-à-dire la rue.

Le chien allemand a du mal à avancer, c’est bien la première fois qu’une telle situation lui arrive.
Castré, ce dernier n’a jamais connu les plaisirs de l’amour et les chiens arabes ne savaient pas trop s’ils avaient affaire à un mâle ou à une femelle, mais étant donné qu’ils ne voulaient pas se couper les poils en quatre, ils se sont vidés les calebasses comme il faut.

Deux jours passent, et le chien allemand essaie tant bien que mal de trouver où passer la nuit sans se faire attaquer par la foule de gamins qui jouent sans arrêt, ni par les chats, chiens, rats et toutes sortes d’animaux bizarres et sauvages.
Mais le pire est encore à venir. Deux gamins, en plein midi, il fait 45 degrés à l’ombre, tracent le chien qu’ils trouvent différent.
Kelb gaiouri ! Un chien occidental, crient les gamins tous contents de trouver quelque chose d’exotique.
Ils ont trouvé leur cible idéale et commencent à tirer des coups de pierres avec leurs élastiques coincés entre le pouce et l’index.
Le chien reçoit les coups et essaie de courir de plus en plus vite, mais à la fin, un coup l’atteint à l’oreille gauche et le fait sonner.
Une blessure profonde lui jonche l’arrière du lobe auriculaire.
La douleur est insupportable mais le chien ne songe qu’à se cacher pour éviter d’autres blessures.
Il finit par se terrer derrière un réfrigérateur abandonné et rouillé jusqu’aux os, mais les gamins réussissent à le retrouver. Soudain, surgi de nulle part, le chien borgne grommelle et fait mine d’attaquer les deux gamins qui prennent la fuite sans se retourner.

Une semaine est passée et le chien allemand commence à s’habituer à son nouveau milieu et à ses nouveaux compagnons, les quatre chiens.
Un matin, deux messieurs s’approchent du quartier général des chiens errants en tenant des cages en bois et des bâtons.
Les chiens prennent la fuite et le dernier à courir est le chien allemand qui finit par tomber dans les mains des deux chasseurs.
Ces derniers le ramènent à ses maîtres et empochent la récompense.

Malgré la blessure, la saleté du chien et son regard absent, le couple de touristes est aux anges et ne cesse d’embrasser leur enfant chéri.
Mais à peine la dame le pose-t-elle sur le sol que ce dernier prend la fuite pour rejoindre ses amis et retrouver la rue et ses odeurs…

samedi 12 juillet 2008

Dieu, il fait quoi depuis?


Dieu créa l'univers en six jours et se reposa le septième, mais depuis ce temps là, il fait quoi?

mardi 8 juillet 2008

THE WAILERS


Pour une fois que je me trouve près de la scène, je profite pour filmer ces beaux moments avec le groupe mythique de Bob Marley, même s'ils sont tous nouveaux à l'exception du bassiste

Ligne de fuite

Les lignes de la route sinueuse filent, défilent et finissent par se rejoindre en un tracé flou qui échappe au regard fixe pour n’être qu’une ligne de fuite, vers un ailleurs indéterminé, terminé, vers un univers sans attaches, taches, ni brides, sans encombres, ni manières, sans relâche, lâches, ni points sombres, ombres, sans lisière ni absence torride, rides, des scarabées dans le vide, des mots sur des lignes, des lettres éparpillées, M, A, T, S… vers un infini, fini, ces lignes de fuite…

Le cœur bat de plus en plus fort à mesure que les jambes s’alternent, s’abattent et battent sur les bouts de métal, formant des cercles parallèles, invisibles à l’œil nu, mais que seul la ligne de fuite restitue, tue, les yeux pleurent à mesure que le vent se met en colère, de plus en plus frais, et la descente de plus en plus raide, défier le temps, en allant plus vite que lui, défier le vent en le transperçant de coups de pédales réguliers et ordonnés comme des soldats lavés, défier la pesanteur sur ce squelette de carbone, encore plus léger que le vent et qui lève comme les petites jupes pour montrer l’inconsistance de l’existence, la fragilité de l’âme, aiguisé comme une lame qui coupe le temps en deux.

Recroquevillé, les coudes formant deux carrés suspendus, le dos tourné au ciel, tel un animal qui fonce, agrippé sur cette machine légère, gère, coincée entre le bassin et les bras, comme on tient une femme jusqu’au râle final, jusqu’à l’extase du corps du mâle, et la fuite de la dame après le ratage, sans âge.

Il arrive à destination, nation, de l’errance, aporie de l’univers, vers, où s’entassent les bateaux prêts à prendre, rendre, la mer et jeter les voiles.
Il se faufile avec l’agilité d’un lynx dans les dédales de ces monstres triomphant par leur équilibre au sol, malgré la ligne de fuite, Thésée est prêt à affronter les cimes tendues, regarde de bas en haut s’élever le dérive, rive, qui semble soutenir la coque et le mât qui trône et dont la corde bouge au gré des vents, taureau qui a hâte de se détacher et de regagner son arène pour le combat, bat, final, mais ce prince des nuées majestueux comme il est ne peut se libérer.

Reprendre, rendre, route, chemin du retour, tour, suivre, ivre, les mêmes lignes, vélo exténué, nuées, mais genoux pistons s’activent, vent, pour fuir la tempête qui s’abat, colère de la reine de Saba.

je l'ai fait

Je l'ai fait. Finalement, après moultes tergiversations, réflexions et bourdonnements, j'ai fait quelques clics et paf, je plonge tête devant dans la blogomania. Comme je ne suis pas Roland Barthes (il a écrit toute sorte de livres, mais ce qui l'obsedait le plus c'était d'écrire un roman, il a passé sa vie à gribouiller un manuscrit illisible sans jamais l'achever) je fonce sans me poser trop de questions. Voilà, mon objectif dans ce blog est d'être concis et d'éliminer mes bavardages habituels.